(« CONGO »-« DEVOIR DE MEMOIRE » ): »L’OUVRAGE AU SERVICE DU CONGO-« Auteur »: »LE GENERAL « EMMANUEL NGOUELONDELE MONGO)

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-« L’ouvrage Au service du « Congo Brazzaville »-« Mon témoignage »!(paru aux « éditions Harmattan-Paris »).(« Par Yves T Bouazo)-« Contact:ytapaybouazo@gmail.com-« Photo »:de la droite vers la gauche: »Yves T Bouazo », « Christian Vabé », le général N’gouélondelé »)( » à l’hotel Mariot sur les champs élysées à Paris »).

-Un ouvrage qui s’adosse à des questions-réponses avec « Cyriaque Magloire Mongo DZON ».Le « général N’gouélondelé » a servi (3) présidents congolais Massemba- Débat (années 60), Marien N’gouabi-années (70), et Sassou N’guesso(années 70-80), respectivement en tant que aide de camp et chef des services secrets, avant d’être muté comme attaché militaire à l’ambassade du Congo-brazzavillle à Paris.Notons qu’il a été formé à l’école de gendarmerie de la ville de « Melun » en (1965-1966) dans le département seine-et- marne, à quelques encablures de la ville de Paris.

-Voici ce qu’il écrit de sa main à la première page du premier de son ouvrage au « café trocadéro » dans le 16ème arrondissement parisien:(« A toi Yves Tapay Bouazo ») mon témoignage et mon souvenir!

-Dans ce feedback qui a un devoir de mèmoire, le général « N’gouélondelé » revient sur la dernière rencontre de l’ex président congolais « Marien N’gouabi » à (Brazzaville) et de son prédécesseur « Alphonse Massamba-Débat »!

(1)-(CMMD): »Etait-il possible que « Marien N’gouabi » ait demandé le secours de « Massamba-Débat » pour une meilleure gestion économique?

-(« N’gouélondelé »): »Poosible, oui, Marien N’gouabi était un homme simple, mais il aurait fallu que ce soit sur un dossier ou une affaire particulière, dont le rapport avec Massambat-Débat était établi.Marien N’gouabi était un (« Rouge »)(homme de gauche), je ne sais pas si vous réalisez ce que ça pouvait signifier à l’époque.

(2)-(CMMD): »A-t-il été possible que Marien N’gouabi ait appelé Massamba-Débat pour lui remettre le pouvoir?

-« N’gouélondelé »:Qu’il ait eu besoin de parler avec Massemba-Débat, oui.Il ne pouvait se gêner pour cela.Mais qu’il lui ait demandé secours, je ne le pense pas, surtout quand je tiens compte de leur écart idélogique.Par contre, toutes les interprétations étaient possibles de la part de ceux qui voulaient trouver des motifs poussant à finir avec « Marien N’gouabi ».

-(3):(CMMD):(« S’il n’était pas question de remettre le pouvoir à Massemba-Débat, alors en qui a consisté la dernière audience accordée par le président du comité central du parti conglais du travail, le commandant Marien N’gouabi à son prédécesseur Alphonse Massamba-Débat?

-« N’gouélondelé »:Je n’étais plus en fonction, mais je sais qu’il n’était plus question de pouvoir mais de la lettre de Massembat-Débat.

-(4)-(CMMD):(« Votre prédécesseur à la sécurité d’état y était, n’est-ce-pas)?

-« N’gouélondelé »:Oui, bien sûr.

-(5)-(« CMMD):(« Au nom de la continuité de l’administration, on peut considérer que la sécurité d’état était présente…

-« N’gouélondelé »:Ce que je peux dire à ce propos est que l’audience a bel et bien eu lieu le (Jeudi 3 Mars 1977) de (11h à 12h30) à la présidence. »Massembat-Débat » était accompagné de son épouse et d’un de ses proches parents.Le directeur de la sécurité d’état,le capitaine Dénis Ibarra, était ausi présent.Ils ont parlé de la lettre de « Massemba-Débat » et de comment le président l’a reçue. »Marien N’gouabi » a rappelé à ce dernier qu’il n’avait pas l’intention d’arriver au pouvoir et qu’il a dû y arriver malgré lui et à cause des tracaseries de la (JMNR)et des intrigues politiques de son entourage politique et militaire.

-(6)-(« CMMD):(« Que dit Marien N’gouabi à propos du contenu de la lettre?

-« N’gouélondelé »:Il faut plutôt commencer par dire que le président « Marien N’gouabi » a regretté que son prédecesseur n’ait pas introduit une demande d’audience pour poser le problème.L’lément le plus important de cette lettre est le fait que qu’Alphonse Massemba-Débat demande à Marien N’gouabi de démissionner.

-Ce dernier en a dit: »J’ai lu votre mot.Comme vous, je connais mes difficultés.Mais vous avez évoqué des choses et certaines en profondeur.La situation actuelle, nous la connaissons.Les gens n’ont pas leurs salaires, c’est normal qu’ils boudent.Il ya des vols, desz détournements et nos difficutés sont réelles.

-Nous avons un contentieux ave la France sur le Pétrole, les potasses.Ces dificultés sont là. »Le président Marien N’gouabi de continuer:(« Au niveau politique, je n’ai pas de courtisans.Néammoins si des tendances objectives s’expriment avec foi, c’est autre chose;c’est différent.

-Mais si ce sont des aigris qui veulent en profiter, moi je n’accepte pas. »Il a aussi parlé de ceux qui recherchent des alliances sordides, ignobles en vue d’une certaine unité et des demandes d’audience de: (N’zé,Lissouba,Nouamazalay,Ndalla Claude Ernest ) qu’il ne peut encore recevoir.Il s’est exclamé en disant: »Où sont donc les « Grands marxistes » congolais?En évoquant la démission, il dit:(« La démission,je n’y crois pas.Vous avez démissionné, il s’agit de voir si vous avez bien fait.Ma réponse à la lettre est la suivante:Je suis miltaire.J’ai démissionné plusieurs fois non pas devant le peuple, mais vis-à-vis de mes collaborateurs car je n’aime pas la trahison.Vous me demandez de démissionner en évoquant des tendances diverses.

-(« MA VIE NE DEPEND PAS DE MOI)!Il ya la vie de la nation.Etes-vous convaincu que mon retrait à ( Owando) à 38 ans, miltaire, apportera quelque chose de mieux pour ce pays, le CONGO BRAZAVILLE?

-« JE NE SUIS PAS VENU AU POUVOIR POUR L’ARGENT »!Je vous remercie très sincèrement et vous dis que j’ai reçu les:Opangault,Tchitchelle, Bickouma,Ndzalakanda.Mais je vous fais comprendre que le courage n’est pas témérité ni aventure.

-« J’ai bientôt 40 ans.Mais je dis si des gens viennent faire n’importe quoi, il n’y aurait à regretter que ma petite famille, des enfants innocents.Moi je ne suis pas à considérer comme les autres chefs d’état morts.Si des gens viennent, sachez qu’en militaire, je mourrai l’arme à la main.Je n’ai plus de vie, ne craignez rien de ma vie.Moi en tant que chef d’état, je ne pense pas démissionner.Bien qu’étant militaire, je ne metrai jamais les miltaires devant le peuple.Et si ce sont ces gens que je connais, et bien qu’en tant qu’homme, je ne ferai pas comme vous.Ma positin n’est pas de l’entêtement!

-(Le 18 Mars 1977), deux semaines plus tard, « Marien N’gouabi » est assassiné dans un coup d’état sanguinaire!Selon des sources fiables, il déjeunait quand (3) miltaires qu’il a reconnus font irruption dans la salle où il déjeunait:En bon miltaire spontané, il s’est défendu et toucha au revolver d’eux d’entre eux, c’est le troisième qui a été son bourreau, et est mort l’arme à la main comme il l’a dit auparavant!Une grosse perte pour l’afrique digne et consciente:

-Au final, à qui a profité ce crime odieux ?Notre questionnemement continue demeurer sans réponse (4) décennies plus tard!