(« AU SERVICE DU CONGO » , »MON TEMOIGNAGE » DE L’AUTEUR « EMMANUEL N’GOUELONDELE

IVES

-« Par la rédaction ».(Photo):de la droite versw la gauche: »Yves T Bouazo », « Christian Vabé », « Le Général N’gouélondelé », Madame le consul de l’ambassade du Sénégal à Paris et l’ancien maire de la ville de Brazzaville à « l’hôtel Maiot sur les champs élysées à Paris ».

-Dansc cette partie, nous jetons un regard furtif sur les rapports entre le « général Emmannuel N’gouélondel » avec l’actuel président du Congo-Brazzaville « Dénis Sassou N’guesso » qu’il continue de servir via ses sages conseils, un conseiller de l’ombre qui ne dit pas son nom!(« Questions-réponses »)!

-(CMM): »Comment faites-vous la connaissance de « Dénis Sassou N’guesso »,(actuel président du Congo-brazzaville)?

-(N’gouélondelé): »J’ai connu « Sassou N’guesso » en (1967).Les lieutenants « Dénis Sassou N’guesso » et « Innocent Mboungou » arrivent en mission à « Fort-rousset » pendant que j’étais commandant de compagnie de gendarmerie.Je les reçois à déjeuner chez moi.Puis je les perds de vue.Entre-temps, suite au mauvais état de santé de mon épouse et sur intervention du capitaine « Marien N’gouabi » qui était au (3ème) bureau et qui a plaidé pour moi auprès du capitaine « Alphonse Mabiala », commandant de la légion de gendarmerie nationale, je suis muté à « Brazzaville », la capitale au moius de (Mai 1968).Au mois de « Juillet », le capitaine « Marien N’gouabi » et le leutenant « Gaston Eyabo », soupçonnés de préparer un coup d’état, sont interpellés et gardés à vue à la brigade de recherche de gendarmerie de « Brazzaville »(face au lycée Savorgnon de Brazza).Aux côtés de « Marien N’gouabi » à cette époque-là, il ya les capitaines « Sassou N’guesso », « Mathias Ferret », « Ntsika Kabala », « Kimbouala Kaya », etc…
-Je redécouvre le capitaine « Sassou » à l’occasion de ce mouvement du (31 Juillet 1968).Une fois « Marien N’gouabi » au pouvoir, il me nomme che du (2ème) bureau de l’armée.Par conséquent, je suis presque tous les jours avec lui.Petit à petit, mes liens avec ses proches se précisent, mais c’est en Janvier 1969, que je deviens son aide camp et officier d’ordonnance, que je m’abitue vrament à son entourage, dont faisait partie « Sassou N’guesso ».

-« En ajout », voici comment « Dénis Sassou N’guesso » , actuel président du Congo-brazzaville présente son parcours militaire dans son entourage: »Jai successivement été nommé lieutenant, capitaine, chef du corps des parachutistes(une unité d’élite) pendant (7) ans, puis commandant de la zone militaire de la capitale (Brazzaville), commandant des forces terrestres, directeurs général de la sécurité de d’état, et, enfin, minstre de la défense de (1975 à 1979).J’ai exercé ces dernières responsabilités sous la présidence de « Marien N’gouabi »(dixit).

-(« CMM »):S’il vous était donné de nous parler de l’homme « Sassou N’guesso »…

-(« N’gouélondelé »): »Sassou » que j’ai conu était un homme très sensible qui avait ses défauts et ses qualités.Sa sensibilité le poussera même à se montrer faible vis-à-vis des membres de sa famille.Faiblesse qui s’est davantage manifestée quand il reprend le pouvoi après la guerre du (5 Juin 1997).A l’époque, on lui a proposé des timbres-poste à son effigie;il a refusé, alors que certains chef d’état africains frappaient de la monnaie à leur image.C’était le monopartisme, personne n’allait ni discuter ni s’opposer, mais il ne voulait pas le faire.Contrairement à aujourdhui, hier encore il n’aurait jamais accepté que de son vivant qu’un boulevard porte son nom.

-Au final, « Dénis sassou N’guesso » est un homme simple, altruiste épicurien par moments, bon danceur de dombolo et de soukouss congolais , selon des confidences de certains artistes conglais qui l’ont affublé du sobriquet affectif de (« Papa bonheur »)!Mieux, mon défunt frère cadet(« Tapay Digbeu Michel, journaliste de son état, paix à son âme) avait de son vivant abondé dans ce sens.

-Mais malencontreusement l’usure et l’ivresse du pouvoir pourrait le rattraper comme la plupart des chefs d’état africains d’après le soleil des indépendances… Sera-t-il habité par la sagesse du « roi Salomon » au moment opportun afin de sortir par la grande porte?L’histoire du « Congo-Brazzaville » nous le dira!