(« AU SERVICE DU CONGO BRAZZAVILLE DE L’AUTEUR EMMANUEL N’GOUELONDELE(GENERAL)!

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-(Chapitre): »Marien N’gouabi », président du Congo-brazzaville est assassiné le 18 Mars 1977!(photo):de la droite vers la gauche: »Yves T Bouazo Christian Vabé et le général Emmanuel N’gouélondelé à l’hôtel mariot sur les champs élysées à Paris.

-Homme de gauche inflexible et téméraire, Marien N’gouabi est assassiné le 18 Mars 1977!L’auteur de l’ouvrage intitulé:(« au service du Congo brazzaville) revient dans ce chapitre sur les conditions dans lesquelles il a appris à Paris la triste nouvelle:Affligé , il ne peut contenir ses larmes à Paris!

-(Rappel des faits):

-Le 18 Mars 1977, je suis à Paris en tant que diplomate attaché militaire, naval et de l’air à l’ambassade du Congo brazzaville. J’écoute sur Radio france internationale, une curieuse information.Marien N’gouabi, le président de la république populaire du Congo, a été attaqué, il serait grièvement blessé et immédiatement conduit à l’hôpital militaire à Brazzaville.Je suis pertubé.Je ne parviens pas à trouver ma tranquillité.Non seulement parce qu’il s’agit du chef de l’état de mon pays que j’ai d’ailleurs servi pendant (6) ans, mais parce qu’il est devenu comme un membre de ma famille.J’ai toujours été l’homme de Marien N’gouabi, son confident.Je n’arrive pas à travailler et je quitte le bureau.Je rentre chez moi à la place des fêtes dans le 19ème arrondissement parisien.J’allume mon transitor sur la fréquence (RFI), les informations vont bon train.Entre 18h et 19h, l’information de la mort de Marien N’gouabi tombe, et le nom du capitaine Yves Moutandou, son chef d’état particulier, est avancé comme auteur de l’assassinat, certainement pour brouiller les pistes.Je n’y compmrends rien.

-(« Le général N’gouélondlé ne peut plus contenir ses larmes »)!

Les commentaire de RFI se poursuit en donnant des détails sur les circonstances de l’assassinat.Je fonds en larmes dans ma chambre.Des souvenirs défilent dans mon esprit!

-(« Projecteurs sur les premiers éléments d’enquêtes »):

-Voici les premiers éléments d’enquête livrés par Joachin Yhombi-Opango, président du comité militaire du parti congolais du travail, lors de son message à la nation congolaise, à l’occasion du 8 ème anniversaire dudit parti:

-Notons qu’il a dirigé le Congo Brazzaville après l’assassinat de Marien N’gouabi, mieux son règne a été éphémère!

-Le déroulé des faits:
Le président qui venait de terminer son repas, ayant reconnu, à ,travers la vitre de la porte, l’ex capitaine Kikadidi, se dirigea vers le sécrétariat pour faire des remontrances à Raphael Ontsou.C’est çà ce moment que le commando se jette sur le président.L’échaffourée et la bagarre qui suivirent, se terminèrent par la mort du président, abattu par Ontsou;
Quelques instants avant, le président avait réussi à tuer 2 de ses agresseurs et à mettre en fuite le reste du commando, sans que l’agent Okamba qui avait assisté à toute la scène et les autres éléments de la garde et de la sécurité présidentielle ne viennent au secours du président!Pire encore, le sous-lieutenant Oscar Ewolo, chef de corps de la garde présidentielle, alerté par les coups de feu, alors qu’il se trouvait à l’entrée de la résidence présidentielle, au lieu de porter résolument secours au chef d’état, avait au contraire perdu du temps, volontairement, manoeuvres dilatoires et même bloqué la progression d’un élément qui s’avançait vers le lieu où luttait le président pour se dégager, pour se défendre.Ainsi, donc le sous-lieutenant Oscar Ewolo a permis à Raphael Ontsou de tirer sur le chef de l’état Marien N’gouabi et au reste du commando à prendre le large.

-Au demeurant les déclarations de Raphael Ontsou et de Paul Bazoinza mettent formellement à nu la complicité de la garde et de la sécurité présidentielle.

-Notons que Raphael Ontsou sera à son tour exécuté de façon expéditive et Kikadidi, l’un des membres du commando quelques mois plus tard aussi.