Par la rédaction-« Photo »:Traoré Salif dit « Asalfo », lead singer de Magic System en séance de travail au burida(bureau des droits d’auteur des artistes ivoiriens).
Les artistes ivoiriens doivent vivre de leur métier:C’est sans aucun doute le crédo de Salif Traoré dit « Asalfo », lead singer du groupe musical ivoirien « Magic System ».Dans cette dynamique,il vient d’avoir une séance de travail au Burida(bureau des droits d’auteur des artistes ivoiriens) qui est l’équivalent de la « Sacem » française.
Selon lui,il Ya de belles perspectives pour l’amélioration de la perception des droits d’auteur des artistes ivoiriens.
Au final, la passion artistique doit être étayée par une reconnaissance matérielle dans un domaine,le showbusiness,où tout n’est pas rose en matière de rénumération,compte tenu du cancer du piratage.La dématérialisation via les plateformes de téléchargement semble être salutaire et rédemptrice pour la famille artistique ivoirienne et africaine.
Mais aujourdui,il faut bien reconnaitre que le talent artistique ne suffit plus,mieux une équipe professionnelle autour de l’artiste s’impose:Là c’est une autre paire de manches,car beaucoup d’artistes ivoiriens sont encore aux antipodes du professionnalisme consolidé par les artistes Nigérians, qui ont pu rafler le marché imperméable américain,dans un monde globalisé culturellement et interdépendant.