-« Par Yves T Bouazo »-« Directeur de la publication et de la rédaction ».(photo:YVES T BOUAZO)-« Mon témoignage »!
-« Bilé Didier », précurseur de la musique populaire urbaine ivoirienne (Zouglou) souffle ses (30) années de carrière musicale:Mieux, cette célébration festive me donne l’opportunité inestimable d’égrener mon chapelet de réminiscences nostalgiques à la cité universitaire de « Yopougon », quartier populaire de la capitale économique ivoirienne (Abidjan) que j’intègre en (1988), notamment à l’école normale supérieure(ENS) (section lettres modernes)!
-3 années plus tard, un dimanche classique sur cette cité universitaire devenue bouillante en revendications estudiantines(Fesci-syndicat estudiantin et scolaire ) et le mercure musical culturel zouglou, un étudiant qui venait d’obtenir le baccalauréat série C(mathématiques appliquées), (Bilé didier) m’accoste en compagnie d’une poignée d’étudiants, parmi lesquels figurait un ami proche nommé (Azaud de Backen), aujourdhui professeur de mathématiques dans un établissement scolaire abidjanais:Il nous lance cette boutade:(« Hey, les parents, on m’a logé ici, on dit quoi?,voici le numéro de ma chambre dans un contexte estudiantin où la demande en termes d’accueil estudiantin était supérieure comparativement à l’offre!C’est l’époque des étudiants nommés (« cambodgiens ») qui s’entassaient dans un (25 m2) à (3 ou 4):La récession économique ivoirienne des années 90 est passée par là!
-Quelques jours plus tard, une médiation estudiantine s’installe entre le doyen (Konan) et nous pour permettre à « Bilé Didier » de regagner sa chambre au forceps:Mieux, sans le savoir c’est la génèse de la légende musicale Zouglou, « les Parents du campus » dont « Bilé didier » devient le « lead singer », fort du premier tube de zouglou ivoirien (GBOGLO KOFFI)(500.00 ventes en (3 mois)!
-Bon anniversaire l’enfant(« Gboglo »)(Bilé Didier) surnommé(l’enfant pourri, petit marteau)!