(« SHOWBUSINESS-CÖTE DIVOIRE »): »FOCUS SUR LES « 30 » BOUGIES DU « ZOUGLOU »(« 2EME P)

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-(Analyse détaillée)-Par Yves T Bouazo »(Contact:ytapaybouazo@gmail.com)-(mon témoignage -(« 2ème partie »)

-Evoquer la musique populaire urbaine ivorienne (« Zouglou ») en tant que témoin oculaire et auditif de cette « négritude musicale » aux relents d’exutoire social, reviendrait de nouveau à égrener mon chapelet de réminiscences estudiantines nostalgiques dans la perle des lagunes, Abidjan, capitale éconmique ivoirienne!Cela me donne l’occasion ultime de faire un feedback culturel dans cet univers estudiantin bouillant et très sensible des années 90-91, où syndicalisme estudiantin de gauche, sorte de « Mai 68 » hexagonal, s’alliait harmonieusement à une forme d’ingéniosité artistique pour ne pas parler d’inspiration et de puissance créatrice, surtout dans un contexte de crise éconmique aigue ivoirienne(90-91)!

-Il y va donc du « Zouglou » comme toutes les grandes oeuvres musicales universelles qui naissent dans les profondeurs de blessures béantes:A l’origine du « Zouglou », musique expressive et exubérante de « degré zéro », jouissant d’une structure primitive modale sans état d’âme, il ya le cri de désarroi de la jeunesse estudiantine ivoirienne des années (90) , sur le campus universitaire de « Yopougon », quartier populaire de la capitale économique ivoirienne.(Abidjan)

-Mieux, une jeunesse estudiantine vite rattrapée sur le plan économique par les réquilibrages macro-économiques du fonds monétaire international(FMI) incarnés par les ajustements structurels en vogue en Afrique de l’ouest francophone, dont le but implicite est de satisfaire les appétits voraces d’une nouvelle prédation économique aux relents de capitalisme sauvage ultra-libéral!Au Mali,Bénin,Togo,Côte d’ivoire,le fonds monétaire international aura asservi des peuples africains fragilisés,pis les conduisant contre leur gré vers un mouroir social…A ABIDJAN, capitale économique ivoirienne, il faut compter avec la chute du mur de « Berlin » étayée par l’influence du vent de l’est , ce qui favorise l’emergence d’une nouvelle génération estudiantine décidée désormais à prendre son destin intellectuel, social et idéologique en main, en coupant le cordon ombilical idéologique avec le parti-état ivoirien (PDCI) au pouvoir depuis (3) décennies, sous l’ère (Houphouet)!Notons que le « MEECI »(Mouvement des élèves et étudiants ivoiriens affilié au parti- état ivoirien(PDCI) a plus ou moins endoctriné la masse estudiantine pendant (3) décennies et la nouvelle fédération estudiantine et scolaire (FESCI) entend bien couper le cordon ombilical avec le parti état(PDCI), guidée par « Ahipeaud Martial », « Mampo gérard », « Groguhé charles » et bien d’autres…

-(« LA FESCI POSE IDEOLOGIQUEMENT LES JALONS DU ZOUGLOU » en 90-91″)!

Dès la genèse, l’enjeu explicite majeur qui anime la nouvelle fédération estudiantine et scolaire ivoirienne(Fesci) est de s’adosser au nouveau mouvement musical « Zouglou » vindicatif qui doit servir de versant musical révolutionnaire et béquille à la (FESCI) naissante en (1990-91):le « Zouglou » devient donc la voix des sans voix, exutoire musical de la « FESCI » et les pionniers sont: »Joe Christy » à l’état civil « Christian Gogoua », « Opokou N’ti », « Waka », « Loubé », « Moses » , »Ayibébou », « feu esprit Bakri » pour ne citer que ces leaders.

-Nous y reviendrons dans une « 3ème partie »!