(« TRIBUTE-9 JUIN 1983-9 JUIN 2020 »):(« HOMMAGE APPUYE A « ERNESTO DJEDJE »)!

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-« (Par Yves T Bouazo »)-(« Photo »:Ernesto Djédjé)

-Cela fait quasiment plus de (3) décennies le (9 Juin-1983) que le (« Gnoantré national »),littéralement (téméraire en langue « bété » du centre-ouest ivoirien), (« Blé Loué Ernest Djédjé ») à l’état civil, a été arraché prématurement à l’affection des mélomanes ivoiriens et africains, dans la fleur de l’âge, notamment à (36) ans!Notons qu’Il a pris le pseudonyme artistique (D’Ernesto Djédjé) au début des années (70)!

-Notons aussi que dans la famille artistique ivoirienne, il a été affublé du sobriquet affectif de (« Maestro ») littéralement (le maître),puis dans les arcanes des médias ivoiriens, un émérite journaliste (Eugène Kacou) l’a surnommé « l’épervier », faisant une allusion pataude à sa chorégraphie dans sa nouvelle version du tube (« Aguissê), un questionnement aux relents ésotériques qui ne disait pas son nom!(« Saviez-vous que le temps passé par une poutre dans l’eau ne peut jamais la métamorphoser en crocodile?Saviez-vous que l’art artistique est congénital et n’est pas didactique?Une flèche musicale implicite à l’endroit de son mentor d’hier ,l’artiste (Amédée Pierre):Mieux, c’est de loin la genèse du premier clash de la musique tradi-moderne ivoirienne!

-(« Les Temps Forts de la carrière musicale « d’Ernesto Djédjé »)!

-Après deux (45 tours) à l’époque des faits, (Ernesto Djédjé) met sur le marché de la vente en (1970), le (45 tours) intitulé (« Anowah ») enregistré à (Paris) et produit par la firme française (« Philips »)!Le président des artistes crooners de (Paris), (Justin Stanislas) me fait cette confidence de taille à (Paris) en (2019):(Je vivais dans la ville belge de (Mons), où j’avais le statut d’étudiant, après avoir quitté l’école militaire de (Bingerville)!En (1967-68), j’ai mis le cap sur la ville de (Paris);où Ernesto Djédjé) m’a retrouvé en (1970):Mieux, j’étais avec lui dans le studio parisien lorsqu’il a enregistré le (45 tours) (Anowa)!

-En(1971-72), (Ernesto Djédjé) regagne le bercail et poursuit sa carrière avec son orchestre le (« San-pédro orchestra »), après avoir complété sa formation musicale à (Paris);Notons qu’il a été le chef de l’orchestre (« ivoiro star ») de l’artiste (Amédée Pierre), avant de se rendre à (Paris), sans l’accord de ce dernier!Les évènements s’accélèrent et (Ernesto Djédjé) est en pleine recherche musicale, en s’abreuvant à la source de l’authenticité culturelle ivoirienne:En(1973), il soutient triomphalement l’artiste congolais (Tabuley Rochereau), lors de son show-live au parc des sports dans le quartier populaire abidjanais de (Treicheville)!

-Quelques mois plus tard, il jette un pavé dans la mare via cette périphrase dans le quotidien gouvernemental ivoirien (Fraternité matin):(« Nous sommes contre la (« congolisation ») de la musique ivoirienne »)!Un signal fort via ce néologisme, ce qui prépare ce qui va venir plus tard, notamment sa trouvaille authentique (« le Ziglihithy ») (danse traditionnelle issue de son canton (« Zougrôwan ») et son patrimoine culturel, près de la ville de (Daloa) , dans le centre-ouest ivoirien!,

-En (1975-76), son premier véritable succès commercial, fort de la sortie du (45 tours) (Aguissê), puis en (1977), il monte la barre haute avec (Ziboté), succès commercial panafricain produit par un businessman nigérian (Badmos).Notons que ce nigérian a produit aussi son deuxième (33 tours) qui est un vibrant hommage au président ivoirien (Félix houphouet boigny), à l’époque des faits, encore produit par le nigérian (Badmos)!Puis (« Pièli ») produit par l’ivoirien François konian), (« Zouzoupalé ») en (1981-1982):Des tournées musicales de la sous région ouest africaine:(Mali,Sénégal et jouit de réceptions dans les salons présidentiels en (« Guinée-conakry ») avec (Sékou Touré) viscéralement attaché à l’authenticité culturelle africaine et à (Monrovia), où il est reçu par (William tolbert) du (Libéria, à l’époque des faits!

-En (1982), (« Ernesto djédjé) est la « guest-star » du gala de l’union des avocats de la ville de (Yaoundé), en région (Béti) du (cameroun) en afrique centrale:L’artiste (Jhon Yalley) qu était à ses côtés, en tant que chorégraphe nous confie ceci:(C’est l’une des meilleures prestations (« d’Ernesto Djédjé »):Mieux,l’artiste est reçu par les chefs traditionnels (« béti ») du (Cameroun) , suite à sa merveilleuse prestation à (Yaoundé)!Et l’épilogue en (1983), l’album hommage à (Henri konan bédié), président de l’assemblée nationale, à l’époque des faits!

-Au final, la disparition (« d’Ernesto djédjé ») le (9 juin 1983) à (Yamoussoukro) demeure culturellement une grosse perte même s’il a bénéficié d’un hommage national doub d’une inhumation nationale, surtout étayée par une reconnaissance à la mesure de son talent, via une statue géante à (Abidjan) et aussi une salle du palais de la culture (d’abidjan) qui porte aussi son nom!Au final, les artistes ne meurent jamais car leurs oeuvres intemporelles parlent toujours en leur faveur!