(SHOWBUSINESS-INTERVIEW): »JUSTIN STANISLAS » DE « L’EMPT »(« BINGERVILLE-CI » A « MONS » EN « BELGIQUE!

JJTR

-Photo-« L’artiste ivoirien « Justin Stanislas »-…-L’artiste ivoirien « Justin Stanislas », président des artistes ivoiriens « crooners » de Paris nous fait des confidences et fait un clin d’oeil furtif à son aventure européenne sous le soleil des indépendances africaines!Bref entretien!

-« MM »:Comment avez-vous contracté le virus de la musique?

-« JS »:C’est un choix,voire une vocation mieux une passion.Mais au début, Mon papa a voulu que je sois militaire comme lui!

« MM »:Ah bon!

« JS »:Au début des années 60, quelques années après l’indépendance de la Cote d’ivoire, m̂on papa m’a inscrit à l’école militaire de la ville de « Bingerville »(EMPT), dans la périphérie abidjanaise, qui a formé beaucoup d’officiers de la sous-région ouest africaine.

-« MM »:La suite!

« JS »:A « L’EMPT » de « Bingerville »,J’étais passionné par la guitare chaque soir ,relayant au second plan la formation militaire quotidienne.Le déclic va venir du guitariste de l’artiste ivoirien « Amédée Pierre »,père de la musique tradi-moderne ivoirienne, qui m’a demandé de l’accompagner en (1963) au « Libéria » voisin, où il avait été invité à un « banquet -showcase » organisé par l’ex président libérien « Tubman », qui a dirigé le « Libéria » jusqu’en (1971) !C’est à cette cérémonie festive dans la capitale (Monrovia) qu’il m’a mis devant le fait accompli:Il m’a demandé d’interpréter une chanson, n’importe laquelle… j’ai obtempéré et tout a commencé sur sur des chapeaux de roue!

-« MM »:Avez-vous par la suite intégré l’orchestre « l’ivoiro star » de l’artiste « Amédée Pierre »?

-« JS »:Non mais j’allais souvent au « Dopé », temple de la musique tradi-moderne ivoirienne au début des années 60, où se produisait , l’orchestre « l’ivoiro-star » « d’Amédée Pierre » les weekends.C’est dans cette même période que mon père a décidé que je poursuive mes études dans l’enseignement général, notamment dans la ville de « Mons » en « Belgique » en région francophone labellisée « la wallonie », chef-lieu de la région belge le « hainaut », ville estudiantine, où résidait déjà mon frère aîné aujourdhui décédé.

« MM »:Combien de temps êtes-vous resté en Belgique?

« JS »:Quelques années et j’ai décidé de mettre le cap sur Paris, où l’artiste ivoirien Ernesto Djédjé m’a rejoint en 1969-70.J’étais dans le studio lorsqu’il a enregistré son premier (45 tours) intitulé (« Anowa ») chez « Phillips-France » en 1970.En 1972, j’ai enregistré mon premier tube (« Gnian yohou ») produit par un antillais qui a reconnu mon talent dans les nuits tropicales parisiennes de l’époque. Notons que le « 45 ttours » (« Gnian yohou ») s’est vendu comme de petits pains aux antilles et en Cote d’ivoire., un best-seller.

-« Propos recueillis par « Yves T Bouazo » à Paris ».