(Polémique-CI): »11 ans » plus tard, Rebelote, la Côte d’ivoire Redevient « PPTE »(Pays pauvres très endettés)!

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-« Analyse »-« Par Yves T Bouazo »-« Directeur de la Publication et de la rédaction »(ytapaybouazo@gmail.com) en collaboration avec notre Correspondante permanente à Abidjan en Côte d’ivoire, »Sahoua Brizeboua ».

-Une polémique enfle dans les réseaux sociaux mobilisateurs et amplificateurs depuis hier:La Côte d’ivoire est reléguée dans le lot des « PPTE »(pays pauvres très endettés) contre toute attente, retourne à la case dé départ comme en (2011)!

-Comment comprendre cela alors que le régime ivoirien dirigé par « Allassane Ouattara » nous affuble d’une rhétorique optimiste depuis une décennie, s’adossant à une croissance économique frôlant les deux chiffres!En d’autres termes, peut-on être relégué au statut des pays africains pauvres très endettés avec une forte croissance économique forte?L’on n’a surtout pas besoin d’être un as de la macroéconomie pour identifier la supercherie car sur le plan économique, la croissance correspond à une masse financière!

-« Rappel des faits »:

-Lorsque « Allassane Ouattara » accédait au pouvoir,Le régime de « Laurent Gbagbo » avait déjà préparé depuis 2007 les conditions macroéconomiques pour permettre à la Côte d’ivoire martyrisée et exsangue de bénéficier du statut de « PPTE » !A partir de 2012-2013, »Allassane Ouattara » annonce que la Côte d’ivoire jouit d’une croissance économique la plus forte de la sous-région africaine et se prépare à faire son entrée fracassante dans le noyau des pays africains émergents!

-En 2022, selon des sources fiables de la banque mondiale, la Côte d’ivoire est de nouveau reléguée dans le lot des mauvais élèves de l’Afrique sur le plan économique via le PPTE, avec à sa tête un économiste formé aux USA de surcroît !

-Selon notre lecture factuelle, « Allassane Ouattara » a abattu un excellent travail sur le plan macroéconomique via les rééquilibrages dont il a seul le secret , ce qui a favorisé un environnement des affaires propice et attractif pour des investissements massifs!Mais là où le bât blesse, c’est que la croissance économique ivoirienne est demeurée un ravalement de façade, car elle n’a pas été inclusive et a surtout contribué à consolider la bureaucratie ivoirienne via la corruption généralisée!En somme, ce sont les nouveaux riches d’Abidjan qui ont profité de la croissance économique ivoirienne mais le bas peuple « d’Adjamé » à « Treicheville », « Attiécoubé » et « Yopougon », n’a pas senti l’odeur de la croissance dans son assiette de « galba » et « d’aloko »:Pis, le coût de la vie élevé a fait le reste, et le panier de la ménagère s’est rétréci!Souffrance dans souffrance, c’est le refrain dans les quartiers populaires abdjanais!