-« A l’occasion de la Journée internationale de la Femme », nous nous replongeons dans les réminiscences nostalgiques poétiques de (Léopold Sédar Senghor)(ancien président du Sénégal(1960-1980),intellectuel africain avéré ,immortel (membre de l’académie française) qui a fait durant toute sa vie la promotion de la langue de (Molière), et malencontreusement dont les funérailles ont été boudées par l’ensemble de la classe politique française au (Sénégal), son pays natal!A méditer et à décrypter!
-(« Femme noire, Femme nue »)(Poème de Léopold Sédar Senghor), « un Hymne à la Femme Noire », qui dit mieux?
-Femme nue, Femme noire, vêtue de ta couleur qui est vie!
-de ta forme qui est Beauté, j’ai grandi à ton ombre,
-la douceur de tes mains bandait mes yeux et voilà qu’au coeur de l’été et du midi.
– je te découvre, terre promise du haut d’un col calciné et ta Beauté me foudroie en
Plein coeur comme l’éclair d’un aigle.
-Femme nue,Femme obscure, fruit mûr à la chair ferme.
– sombres extases du vin mou, bouche qui fais lyrique ma bouche.
-Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes
-du vent de l’est, tam-tam scuplté, tam-tam tendu qui gronde sur les doigts du vainqueur.
-ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’aimée.
-Femme noire, femme obscure, huile que ne ride nul souffle,
-Huile calme aux flancs de l’athlète, aux flancs des Princes du (Mali).
-Gazelle aux attaches célestes,les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau,
-Délices des jeux de l’esprit,les reflets de l’or rouge sur ta peau qui se moire.
-A l’ombre de ta chevelure, s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
-Femme nue,Femme noire, je chante ta Beauté qui passe, , forme que je fixe
-dans l’éternel avant que le destin jalou ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie!
– (« En cette journée internationale de la Femme, nous rendons un hommage appuyé aux Femmes en général qui sont sources de création »)!