(HOMMAGE A ERNESTO DJEDJE): »LE TEMOIGNAGE DE L’ARTISTE IVOIRIEN « SAX ZADY »!

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-Propos recueillis par Yves T Bouaz0 à Paris. »PHOTO »:L’artiste ivoirien « Sax Zady »,la belle époque des années 80 avec son orchestre le « Mona orchestra »).

-A quelques jours de l’anniversaire de la disparition de la légende vivante de la musique africaine, « Ernesto Djédjé », nous avons recueilli le témoignage de l’artiste ivoirien « Sax Zady », qui dirigeait à l’époque des faits, un grand orchestre ivoirien labéllisé le « Mona Orchestra » qui écumait les weekends des années (80) les nuits tropicales du quartier populaire « Yopougon » de la capitale économique ivoirienne (Abidjan)!

-« Sax Zady » se rappelle cette belle époque des grands orchestres ivoiriens et raconte: »Le Maestro »-Ernesto Djédjé » comme la grande majorité des artistes ivoiriens l’avait affublé, me faisait des surprises nocturnes dans mon « bar- dancing », dans le quartier populaire abidjanais de (« Yopougon ») les weekends, où j’avais créé un nouveau rythme musical, le (« Zobo dance »).En (Mai 1983), je l’avais accompagné dans un magazin huppé de meubles en cuir, à deux pas de l’aéroport « d’Abidjan » sur le boulevard abidjanais « Giscard destaing » , où il avait commandé, en payant cash des meubles en cuir.Souvent, je l’accompagnais aussi nuitamment dans le quartier résidentiel abidjanais de « MarcorY »:Il me laissait dans sa voiture, une (505) de marque française (« Peugeot ») et me rejoignait « 30 à 45 mns » plus tard.Moi, je ne m’ennuyais pas car j’étais fier d’être en compagnie du (« Maestro ») de la musique ivoirienne.

-En début d’année « 1983 », il m’a fait écouter la maquette de son tube dédié au président de l’assemblée nationale ivoirienne ,à l’époque des faits ,(« HKB ») « Henri Konan Bédié » et a demandé mon opinion sur la qualité de ce nouveau tube.Je lui ai rétorqué que c’était une bonne composition!A la fin du mois de (« Mai 1983 »), il est venu me soutenir à l’un de mes « shows-live » avec mon orchestre « le Mona Orchestra » dansle quartier populaire abidjanais de « Yopougon »:C’était un samedi !ce jour-là, mon producteur ètait présent l’opérateur économique qui faisait la pluie et le beau temps à « Abidjan », à l’époque des faits, en l’occurence « Bouabré Yao »-cadre dans une société de cimenterie abidjanaise.C’était la dernière fois que je voyais le « Maestro Ernesto Djédjé », car le (9 Juin 1983), j’apprends son décès au « CHR » de la ville de Yamoussoukro, capitale politique et administrative .ivoirienne, après une tournée musicale au « Burkina faso ».

-Je retiens que « Ernesto Djédjé » était un artiste multidimensionnel, instrumentiste perfectionniste, qui ne lésinait pas sur ses arrangements musicaux,mieux il m’avait confié qu’il pouvait passer (2 à 3) semaines en studio à Paris pour parfaire une chanson…