(« GUERRE INFORMATIONNELLE OU GUERRE DES MEDIAS » CONTRE « GBAGBO »(2002-2007)(2èmeP

yes we can

-« Un Dossier de la Rédaction ».(photo):Laurent Gbagbo.

-Dans son ouvrage intitulé les coulisses du conflit ivoirien, l’auteur « Guy Labertit » enfonce le clou en fustigeant la lutte informationnelle de la grande majorité des médias français de notoriété entre 2002 et 2007!L’enjeu explicite était de diaboliser un chef d’état décomplexé, téméraire et inflexible « Laurent Gbagbo » décidé à renvoyer aux calendes grecques le clientélisme hexagonal latent qui date de la période post-coloniale,notamment sous le soleil des indépendances africaines francophones.

-(« Quelle que soit leur tendance, de droite ou de gauche, la plupart des quotidiens français, à la notable exception du (« Parisien »), aujourdhui la France, tous les magazines hebdomadaires ont, avec plus ou moins d’habileté, sombré dans l’anathémisation. »Radio france internationale »(RFI), plus qu’analyste de la crise ivoirienne en est devenue un acteur, sympathisant de la rebellion armée ivoirienne.

-Les grands médias télévisés jouant par nature sur les registres de l’émotion et de la simplification, ont le plus souvent alimenté la vague de ce tsunami médiatique qui n’est finalement pas parvenu à balayer le président ivoirien Laurent Gbagbo, à l’époque des faits!

-Il revient sans doute aux universitaires, aux chercheurs en communication de faire l’analyse méthodique du suivi de la crise ivoirienne par chaque organe de presse écrite, radiophonique ou télévisée!

-Projecteurs sur le cou d’état du 19 Septembre 2002!
Un an plus tard, la tentative de coup d’état du 19 septembre 2002 attire de nombreux envoyés spéciaux des rédactions parisiennes qui retrouvent en Côte d’ivoire les correspondants permanents de L’AFP, France 2, RFI ,Libération…Le processus de fabrication de l’information qui va être déversée à Paris est assez simple à identifier.Le bureau de L’AFP(agence française de presse) à Abidjan, capitale économique ivoirienne et l’ambassade de France sont les deux centres nerveux qui ne font qu’un car l’osmose parfaite.Même porosité avec les services de renseignements français.Que la grande oreille soit présente à la chancellerie, c’est tout à fait normal.Mais c’est déontologiquement plus discutable à L’AFP.Ce qui l’est également, c’est l’existence de ce que j’appelerai des binômes dans la production de l’information.On accorde entre compagne et compagnon, les violons rédactionnels qui virent de L’AFP au Monde, en passant par (RFI), le Point ou le Figaro.Les envoyés spéciaux du Nouvel observateur, l’express, Marianne ou autres se nourrissent aux mêmes sources et usent des mêmes adjectifs dans un mimétisme stylistique tragi-comique…

-(« Au final, c’est un décryptage qui traduit le cancer des médias français, mieux un suivisme récurrent dans le traitement de l’information venant de l’ancien empire colonial français!Entre (2002 et 2007), « Laurent Gbagbo » est passé à la trappe, lessivé par des médias hexagonaux souvent tendancieux »)!