Francophonie:Le Canada Au Chevet de la Langue Française en Déclin!

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Analyse-Par Yves T Bouazo-« Collaboration »:Francophonie info.

Le Canada pays du nord américain s’est doté d’un système éducatif le plus performant au sein de la Francophonie,depuis des lustres!Notons que ce pays a eu des relations à caractère particulier avec la Côte d’ivoire, sous l’ère Félix Houphouet Boigny,sous le soleil des indépendances africaines:A Daloa,3ème ville importance ivoirienne, les Canadiens ont posé les jalons du premier établissement secondaire, au début des années 60, notamment le « CMCD »(premier Collège moderne catholique canadien) qui deviendra « Lycée 2″ de Daloa, au début des années 80.A Man, ville des 18 montagnes dans l’ouest ivoirien, les Canadiens ont créé aussi le Collège Jean de la Menin, en exportant en Afrique de l’ouest l’expertise éducationnelle canadienne.

-En 2023,Québec,province canadienne essentiellement francophone fondée en »1608 », réfléchit aux moyens à prendre pour arrêter le déclin du Français, dans un contexte globalisé et interdépendant, où « 48-50% » des locuteurs francophones sont Africains et surtout que les artistes de « Zouglou », musique populaire urbaine ivoirienne continuent de contribuer avec une ingéniosité déconcertante, à la promotion internationale de la langue française.

Le gouvernement Legault a annoncé, Vendredi 27 Janvier, la création d’un groupe d’action pour l’avenir de la langue français,qui doit notamment trouver des solutions au déclin de la langue de Molière au Québec.

C’est le ministre de la langue française Jean-françois Roberge,soutenu par plusieurs autres ministres dont Bernard Drainville et Mathieu Lacombe qui pilotera le projet ayant comme principal objectif de cerner les « orientations » que prendra le plan du gouvernement.

Le gouvernement juge qu’il ya urgence d’agir pour mettre fin au déclin de la langue française et le groupe devra proposer un plan ambitieux pour y remédier.

Mr Roberge entend recueillir des idées auprès d’experts afin de ralentir l’affaiblissement du français dans la province.Québec a confirmé aussi qu’il se dotera « d’indicateurs » pour mieux suivre l’évolution de la situation linguistique année par année.

Le Québec est à la croisée des chemins concernant son avenir pour le français,a fait valoir le ministre Roberge dans un communiqué,qui appelle les Québecois au « réveil national ».Nous avons le devoir de faire alliance, ajoute-t-il.