(Par Yves T Bouazo)
-(« Enrôlé de force dans l’armée ivoirienne,précisement au camp militaire de (Séguéla) de (1971 à 1973), département de la région du woroudougou,le jeune professeur(Laurent Gbagbo) a pour supérieur hiérachique un jeune lieutenant du nom de (Robert Guéi) qui l’initie au maniement des armes.Notons que (Laurent Gbagbo) a le statut de (Sergent) pendant (2) ans.
-(Acte 1):(Quelques années plustard, (Gbagbo) reprend sa carrière d’enseignant sans renvoyer aux calendes grecques ses ambitions politiques!Au début des années (80), il est chercheur après un (DEA)(diplôme d’études approfondies) à l’institut d’histoire sis à (Treicheville) (quartier de la capitale économique ivoirienne (Abidjan).
-(Acte 2):(En 1982), des étudiants ivoiriens d’obédience progressiste prennent attache avec (Laurent Gbagbo) afin qu’il donne une conférence au thème évocateur:(« Peut-il avoir de démocratie dans un parti unique en Côte d’ivoire)?Proposition que (Gbagbo) refuse dans un premier temps et exige la reformulation du (thème) sur la démocratie.Ce qui est fait mais en lieu et place d’une affluence d’étudiants sur le campus universitaire abidjanais, ce sont les forces de l’ordre ivoiriennes qui ont déjà pris position pour censurer la parole libre et porter atteinte aux franchises universitaires.
-(Acte 3):(« La vie de « Laurent Gbagbo » est en danger en (1982) et c’est le début de l’exil parisien via la ville de (Ouagadougou) (l’ancienne Haute volta) devenue de nos jours (Burkina faso)!Mais un fait majeur mérite d’être signalé :Avant de rallier (Ouagadougou), (« Laurent Gbagbo, Sangaré Aboudramane, Simone Ehivet,Pascal Kokora) avaient pris le soin de poser les jalons du (FRONT POPULAIRE IVOIRIEN)(Parti socialiste) dans la chambre du nommé(Pascal Kokora)!
-(Acte 4):(A PARIS) en (1982),(Laurent Gbagbo) retrouve des membres potentiels du(FPI):(OURAGA OBOU),(ex membre de l’actuel conseil constitutionnel ivoirien actuel) qui prépare sa thèse de doctorat en droit, (ASSOA ADOU) qui est ausi étudiant et coordinateur des actions du nouveau parti politique(FPI) à (Strasbourg).Notons aussi que (Laurent Gbagbo) recrute (Don Melo)(étudiant-Ingénieur).En outre,durant son exil hexagonal(1982-1988), (Laurent Gbagbo) est hébergé par (Guy Labertit, sécrétaire international du parti socialiste français,à l’époque des faits et fait aussi la connaissance de(BERNARD DOZA)(Journaliste (radio) qui est le premier africain à lui accorder une antenne radiophonique À (MEDIA TROPICAL-FM ).
-(Acte 5):(« En SEPTEMBRE 1988″, »GBAGBO » MET FIN A SON EXIL PARISIEN APRES DES TRACTATIONS AVEC LES AUTORITES FRANÇAISES)!
-Pour rappel,les autorités françaises entrent dans la danse pour éviter le pire:Un commissaire divisionnaire,notamment celui du (13ème arrondissement parisien), convie(GBAGBO) accompagné de (GUY LABERTIT)(sécrétaire international du parti socialiste français, àl’époque des faits!L’enjeu explicite de l’entrevue:Eviter un autre assassinat politique comme celui de l’opposant marocain (Medhi Ben Barka),figure intellectuelle politique marocaine anticolonialiste et opposant au roi du (Maroc)(Hassan 2), à l’époque des faits.Il a été enlevé à (Paris) et assassiné le (29 OCTOBRE 1965), avec la complicité passive du gouvernement français, dirigé par le général de Gaulle.Notons aussi qu’il a été enlevé dans un café parisien ,à la veille de la préparation de la conférence tiers-mondiste des mouvements de libération des peuples d’afrique, d’asie et d’amérique latine, qui devrait se tenir à la (havane) à (Cuba) en (Janvier 1966).En (Septembre 1988),(« Laurent Gbagbo ») rentre au bercail, après avoir rempli la mission qui lui avait été assignée , à savoir faire connaitre le front populaire ivoirien à l’international, doublée de la publication de deux ouvrages évocateurs.
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