(DOSSIER SPECIAL): »GBAGBO » CONTRE « GUEI »(OCTOBRE 2000 »)(3ème partie)

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-« Par la rédaction ».

-« octobre 2000 »:Voici la version des faits selon l’auteur « Guy Labertit » qui les a vécus en direct à Abidjan, capitale économique ivoirienne en « octobre 2000″!Il fait un récit du déroulé des faits dans son ouvrage intitulé: »les coulisses du conflit ivoirien » qu’il m’a dédicacé en 2009 à Paris!

-(« Une fois étouffés ses premiers cris d’orfraie l’ectoplasmique communauté internationale a digéré toutes les impostures électorales imposées aux citoyens du continent africain.Dur, dur, dès lors de croire aux vertus de la démocratie!Nous ajouterons de croire aux vertus de la démocratie sous les tropiques en 2000…

-(RAPPEL DES FAITS):

-« Acte 1 »:Partout imaginant les risques de fraude, « Laurent Gbagbo » n’a cessé de se référer à « Belgrade » où la rue venait de chasser « Milésovic », l’usurpateur qui refusait de reconnaitre sa défaite électorale, il n’a cessé de répéter:(« Je demanderai au peuple de descendre dans la rue »…

-« Acte 2″: »Gbagbo » allie l’acte à la parole via ce corpus:(« Je demande que dans toutes les villes de la Côte d’ivoire et dans tous les quartiers, les patriotes ivoiriens prennent la rue pour mettre fin à l’imposture ».C’est à Abidjan, c’est la Côte d’ivoire, mais c’est aussi toute l’Afrique, humiliée par tant de mascarades électorales, qui s’emparent de leur histoire.(« ils veulent que leur choix citoyen soit respecté, ils veulent que « Laurent Gbagbo » soit rétabli.

-« ACTE 3 »:L’armée ivoirienne se déchire au camp « Akouédo » situé dans la périphérie abidjanaise à « Bingerville ».Les combats vont durer toute la nuit, mais les militaires partisans du respect de la voix des urnes ne prennent pas encore le dessus.Fidèle à « Guéi » jusqu’à la nuit, le futur chef d’état major Mathias Doué glisse doucement vers l’autre camp..

-« Acte 4″: »Odette Sauyet Likikouet », journaliste de profession que son engagement politique a souvent cantonnée à des tâches subalternes à la radio télévision ivoirienne (RTI), a pu convaincre quelques cameramen et techniciens de venir enregistrer une déclaration de Laurent Gbagbo.Assis bien droit dans un fauteuil de cuir noir, dèrrière un bureau dont le plateau est absolument nu, commence à lire cette adresse aux ivoiriennes et ivoiriens qui, par dizaines de milliers, sont de nouveau descendus dans le rues de la capitale économique ivoirienne (Abidjan), tandis que des combats se poursuivent entre militaires autour du siège de la « RTI »(télévision publique ivoirienne) à « Cocody »,(quartier résidentiel) au « plateau », quartier d’affaires , le « manhattan abidjanais » par excellence!

-(« ACTE 5 »:J’entends encore le premier ministre socialiste « Lionel jospin », à l’époque des faits nous dire que le président béninois « Kérékou » à l’époque des faits, militaire de formation est prêt à accueilir le général Robert GUEI en quête d’asile, si le futur président « Gbagbo » est ‘accord.Il est d’accord mais « Guei » choisit de rester en Côte d’ivoire.

-(« Acte 6 et Epilogue »): »le choix du premier ministre « Affi N’guessan ».

Entre -temps, »Laurent gbagbo », homme de parti et virtuel homme d’état, entouré des principaux responsables du front populaire ivoirien, prépare la suite des évènements en passe d’être maitrisés. »Laurent Gbagbo » et « Sangaré Aboudramane » s’éclipsent dans la cuisine voisine du bureau.Lorsqu’ils reapparaissent, « Sangaré », sécrétaire général et « vétéran » du parti propose que le premier ministre soit « Affi N’guessan ». »Laurent Gbagbo » demande à chacun des présents d’apprécier la proposition.Tous marquent leur accord, y compris « Simone Ehivet Gbagbo » qui précise(« qu’elle aurait aussi vu « Mamadou Couibaly », l’éminent économiste dans cette fonction.