-« Par Yves T Bouazo »-« Directeur de la Publication et de la Rédaction »-(ytapaybouazo@gmail.com)
-En Politique politicienne, le choix des hommes demeure prépondérant et c’est à ce niveau que « Laurent Gbagbo », a semble-t-il, peiné!Première remarque majeure:Il s’est écarté des militants du front populaire(FPI) de première heure,mieux ceux qui ont posé les jalons de son parti en (1982) tels que « Ouraga Obou », docteur en droit qui a soutenu sa thèse de doctorat à Paris en « 1982-1983 », pendant que « Laurent Gbagbo » était en exil à Paris, « Pascal Kokora » est celui qui a prêté sa chambre au noyau créateur du « FPI » en « 1982 » avant le départ d’exil de « Laurent Gbagbo » en France via une escale à « Ouaguadougou » au « Burkina faso », »Barthélémy Kotchy » (ancien doyen de la faculté de lettres de l’université d’Abidjan), »Djény kobénan » (premier sponsor du FPI , via sa société de transit, »Blé Blé Charles » revenu des USA au début des années 90, est le deuxième opérateur économique qui a aussi financé le FPI !
-Mais beaucoup d’analystes continuent de se poser la question de savoir pourquoi ils ont été écartés de la machine du FPI pour céder la place à une nouvelle génération de militants opportunistes,mieux de (« petits bourgeois impatients ») qui se sont tous enrichis en un temps record!Pourquoi « Gbagbo » n’a pas daigné se réconcilier avec « Djény kobéna », »Blé Charles », »Ouraga Obou » pour ne citer que ces personnes quand on est pas sans savoir que la politique est l’art du dialogue permanent et du compromis?
-(« Le Pavé dans la mare de « Simone Ehivet Gbagbo » dans un documentaire en 2001″):
-Pour tenter de comprendre les nominations émotionnelles de « Laurent Gbagbo » en 2000 dans l’euphorie de la victoire, il faut lire entre les lignes: »Simone Ehivet Gbagbo » jetait ce pavé dans la mare en (2001):(« A un certain moment de la lutte, nous avions pensé que notre combat allait profiter à nos enfants voire nos petits fils et subitement le coup de force du général GUEI du (24 décembre 1999) et nous voilà au pouvoir »!Ce qui sous-tend clairement que dans l’euphorie d’une victoire inattendue, des nominations à caractère émotionnel ont été faites: »Kuyo Téa Narcisse »,ex délégué du « FPI-Europe », un ex joueur de l’africa sport d’abidjan(un des clubs les plus populaires en Côte d’ivoire qui avait une société de sécurité à Paris), est nommé sécrétaire général de la présidence de la république ivoirienne, »Allou Eugène », un ex immigré dans me nord de « l’italie » est nommé au service du protocole de la présidence, « Obodou Marceline » qui était la sécrétaire particulière de « Gbagbo » dans l’opposition est nommée sécrétaire particulière, »N’zi paul David »,militant pur et dur du « PDCI » « D’houphouet », occupe un poste stratégique à la présidence de la république, »Sylver Nogbou », (ex journaliste radio,militant pur et dur du FPI) devient directeur de la communication politique présidentielle, »Alain ToUssaint » est chargé de la communication à l’international, »GeorGes Tahi benson » , « Wegui Ped », ancien étudiant à Paris et artiste des « djins music » sont nommés à la présidence, »Jacques Anoma s’occupe de la comptabilité générale à la présidence de la répiblique!
-Au final, les nominations de « Laurent Gbagbo » s’adossaient à (3) critères majeurs,le militantisme , l’origine régionale, notamment le bois sacré de sa région d’origine (Gagnoa)labellisée le noyau pur et dur, puis le clan de son épouse « Simone Ehivet », selon nos investigations.
-Notons aussi que les postes risqués où on allait au charbon ont été confiés aux vaillants guérriers de « Zoukou Gbeuly » , notamment des « bhétés » de « Daloa », labellisés depuis des lustres ,via une délation étriquée comme des traitres potentiels congénitaux, ayant servi loyalement le « PDCI » « D’Houphouet », sous le parti unique: »Dogbo Blé », officier d’élite » formé à l’école militaire de notoriété française de « Saint-Cyr » dans les « yvelines » françaises(78) est nommé général de la garde républicaine, »Bahi Patrice », chargé de la protection rapprochée (spécialiste des arts martiaux -(Nabudo) depuis la marche de « février 1992 » est confirmé dans sa fonction en (2000) et bien d’autres….Leur dénominateur commun est qu’ils sont demeurés loyaux à « Gbagbo », à la différence de beaucoup de la région de « Gagnoa » qui ont trahi « GBAGBO » de façon éhontée!
-Au final, Voici ce que déclarait l’économiste émérite « Mamadou Coulibaly », ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne, sous l’ère « Gbagbo » en 2007 en ses propres termes:(« Je ne suis pas allé au front populaire ivoirien, parce que je cherchais à représenter un groupe ethnique au sein du parti.Je me suis rendu compte que beaucoup étaient au « FPI » pour des raisons tribales et n’avaient aucune conviction politique, mais ils y étaient parce qu’ils étaient du village ou de la région de GBAGBO!
-Cet imaginaire politique est encore latent et ostentatoire au sein du « FPI »,il suffit d’aller couvrir les manifestations des (« GORS »)(« Gbagbo ou rien ») à la place du « trocadéro » ou à la place de la république à Paris, ENVIRON (95%) sont de la région de « Gagnoa », et les autres sont ostracisés, malgré leur conviction politique manifeste!Malencontreusement,le cancer de la trahison sévit toujours dans la propre région de (Gbagbo) jusqu’à ce jour…En un mot,les faits sont têtus et sacrés car les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets!