-« Par Yves T Bouazo » en collaboration avec notre Correspondante permanente à « Abidjan en Côte d’ivoire »-(Sahoua Brizeboua).(Photo): »Première visite officielle du couple présidentiel ivoirien aux USA en 1962.
-Nous anticipons car il ya 28 ans jour pour jour, le père de la nation ivoirienne « Félix Houphouet Boigny » tirait sa révrence dans sa ville natale « Yamoussoukro » devenue capitale politique et administrative ivoirienne.Notons que cet autre hommage appuyé au premier bâtisseur de la Côte d’ivoire indépendante s’inscrit dans l’ordre des choses:Je suis moi-même le pur produit de l’excellence éducationnelle ivoirienne, sous l’ère « Houphouet »!Mieux, « Houphouet Boigny » avait consacré (43%) au budget de l’éducation nationale de (1960 à 1993)!Dans cette spirale, il avait fait de la ville de « Yamoussoukro » le laboratoire des formations universitaires supérieures ivoiriennes et africaines:(écoles supérieures de notoriété:Inset(école supérieure de comptabilité et de finances),ESCA( école supérieure de commerce et de management), ENSTP(école supérieure des travaux publics et du génie civil), Ecole d’agronomie pour ne citer que ces écoles de notoriété.
-En outre, la faculté de medecine sous l’ère « Houphouet » avait été labellisée faculté du Cameroun car environ (30%) des étudiants étaient des ressortissants d’origine camerounaise qui bénéficiaient des mêmes privilèges et avantages que les étudiants ivoiriens via le « CNOU »(centre des oeuvres universitaires).Ce qui sous-tend que sous l’ère « Houphouet », toute l’afrique venait s’abreuver à la source de la connaissance universitaire ivoirienne.(Camerounais, cap verdiens, béninois, togolais, angolais, centrafricains etc pour ne citer que ces pays africains.
-Sacré « Houphouet » le visionnaire africain qui avait fait cette profession de foi dans les années 80:(« Moi je me suis battu pour l’indépendance politique mais la vraie indépendance est économique et elle incombe à la jeunesse ivoirienne »…)
-Notons au passage que « Allassane Ouattara » technocrate avéré qui a été le premier ministre « d’Houphouet » d’avril 1990 à décembre 1993, est en passe d’achever le travail noble de construction nationale entamé par celui qu’il a servi, mieux il a imprimé sa marque de fabrique et a su convaincre les ivoiriens du nord au sud, via ses rééquilibrages macroéconomiques pragmatiques dont lui seul a le secret, mais il lui reste à consolider une croissance inclusive, via le partage des richesses nationales!Là, c’est une autre paire de manches…