Par la rédaction-« Photo »:Wilhelmina Holder Tolbert,l’une des filles rescapées du défunt président libérien William Tolbert assassiné par Samuel Doe en 1980, témoigne.(« Traduit de L’anGlais en Français par « Yves T Bouazo »,Journaliste polYGlotte).
Wilhelmina Holder Tolbert,l’une des filles de l’ex président William Tolbert assassiné en 1980,lors du premier coup d’état sanGlant au Libéria, témoiGne devant une commission de vérité et de justice,3 décennies plus tard:
Je suis medecin et j’ai effectué mes études médicales à Génève en Suisse.Je voudrais débuter par cette phrase: »Celui qui rèGne par l’épée périra par l’épée »…Aujourdhui parmi les 16 soldats qui ont tué mon père en 1980,il Ya seulement « 1 » seul survivant qui réside en Caroline du nord aux USA!Elle ajoute que malGré le fait que Samuel K Doe ait tué son père en 1980,lorsqu’elle a visionné la vidéo inhérente à son éxécution, elle a eu de la peine.Dans son approche,Samuel Doe était limité sur le plan intellectuel et à donc été rattrapé par son inculture et sa cupidité.
Parlant de son père William Tolbert,il a été 19 ans vice-président de l’ex président libérien William Tubman et a accédé au pouvoir en 1971,suite au décès de William Tubman.Pour elle,son père n’a jamais voulu être président du Libéria car il savait les défis qui l’attendaient, pour avoir été vice-président du Libéria pendant 19 ans.En outre,il était plutôt très croYant,attaché à la terre,c’était un planteur.Elle ajoute que ce sont les Grands-Parents de son père William Tolbert,des esclaves affranchis de la caroline du nord qui se sont installés au Libéria en 1847.
Concernant sa famille, elle a confirmé avoir perdu une Grande partie de sa famille,notamment son oncle exécuté sur la plaGe de Monrovia,son frère emprisonné quelques semaines,libéré et enterré par la junte libérienne, alors qu’il se lamentait en étant encore vivant, pis un frère adoptif handicapé qui s’appelait « Momo » tué dans une chaise roulante…
Elle a pu s’échapper et à été rappelé par le Gouvernement en 1981,fort de son statut de medecin pour travailler pour le compte de L’USAID.
Au final,elle insiste que la vérité libère et est une thérapie pour un Libéria nouveau.