(Arts et Spectacles): »Notre Tribute au Baobab de la Musique ivoirienne, le « Crooner », » Justin Stanislas »)!

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-Analyse-« Par Yves T Bouazo ».

Le baobab de la musique ivoirienne,Justin Stanislas vient de courber l’échine,les armes à la main tel un fils du guérrier et résistant à la pénétration coloniale française, « Zokou Gbeuly »!Sa stylistique musicale s’est adossée à l’exaltation de ses sentiments profonds, dans un safari dans « l’african original blues » vite déporté dans les Amériques, pendant 400 ans d’esclavage.Justin Stanislas a manié le verbe notamment l’ésotérisme de la langue « bhété » du centre-ouest ivoirien.
-Avec lui,les mots n’ont pas eu de secret car c’est un artiste prolixe qui a nous a fascinés , fort de belles mélodies tropicales.En outre, il a démontré que la musique « bhété »est par essence synonyme de littérature et que le talent artistique n’est pas forcément génétique.A force de forger, l’on devient forgeron!
-C’est en 1963, lors d’un périple au « Libéria » sous le règne de « William Tubman », lors d’un banquet que l’ex guitariste du père de la musique tradi-moderne, « Amédé Pierre » ,l’a mis devant les faits accomplis à Monrovia, capitale libérienne,en la présence du président libérien:Il était à l’époque des faits, élève à l’école militaire de « Bingerville », près d’Abidjan, capitale économique ivoirienne et guitariste à ses temps perdus.

-« Le Retour du « phénix » en 2009″:

-En 2009, lorsqu’il a enregistré son dernier album intitulé « le retour du phénix », dans le studio de l’artiste ivoirien , « Meiway » sis au « 3 avenue jean-racine à « Savigny sur Orge »,près de Paris, j’étais présent!En studio en tant qu’attaché de presse, il m’a demandé quelle était la ma chanson préférée dans cet album!Sans hésiter, je lui ai dit « Rabet Kanon ».Et lui de rétorquer: »Tu aimes les chansons de fond à texte »!ça ne me surprend pas car ton père était un sage altruiste et fédérateur dans la ville ivoirienne de « Daloa » et sa région.Notons qu’il était aussi un ami à ma soeur aînée « Tapay vokoua Béatrice » prématurement arrachée à notre affection un « 3 Avril 1973 » , dans la ville ivoirienne de « Toumodi (centre ivoirien fort d’un accident de la circulation).

-Pour revenir au fond du tube intitulé « Rabet kanon », il m’a réconcilié avec moi-même,mieux « Justin stanislas » présente le personnage central de la chanson qui est « Rabet Kanon » comme un sage fédérateur et conseiller de la cellule familiale, notamment un homme au coeur pur dont la pureté du coeur se lit par l’expression radieuse de son visage!Il va plus loin, en utilisant l’expression métaphorique tirée du régistre linguistique et social « bhété  » (« Wra Wra ») qui est le signe de la couleur « blanche neige »,(pur, clair et limpide).

-Au final, nous retiendrons au niveau de la sagesse africaine, que les êtres humains au bon coeur pur, ont souvent un destin compliqué,mieux « Jésus-christ » le messie , un extrémiste de l’amour a été trahi et crucifié!