-« Par Yves T Bouazo et Zokou GbeulY Junior ». »Photo »:l’artiste authentique Gnaoré JimmY,précurseur du Polihet .
Evoquer le nom de l’artiste ivoirien, à l’état civil Lago Antoine plus connu sous le pseudonYme artistique de « Gnaoré JimmY », reviendrait à parler d’une sYmphonie inachevée:Après avoir tenté une expérience musicale sur les traces du Roi du ZiglibithY « Ernesto Djédjé » en 1985-86,fort de son Titre intitulé « Wapiagou »,l’enfant de « Bogrou »(nom du la ville D’Issia qui faisait partie du département de Daloa juqu’aux années 80,avant de retrouver son autonomie régionale),revient à la charge en mettant au gout du jour le rYthme authentique de la région « Niamboua »(Zoukougbeu-département de Daloa),notamment le « Polihet », en créant surtout un électrochoc ,dans les annales de la musique authentique ivoirienne avec son album « Dissawan » en 1990!
L’artiste Gnaoré JimmY a consolidé la thèse selon laquelle la musique authentique du centre-ouest ivoirienne est sYnonYme de Littérature,en s’inscrivant dans l’ésotérisme ancestral de ses devanciers tels que:Amédée Pierre,Ernesto Djédjé,Martino Zog,Kpéné Gogoua pour ne citer que ces artistes authentiques,en s’adossant à une stylistique novatrice faite de proverbes,métaphores,métonimie,sYnecdoques etc…
Des tubes comme « Zahi », »Zougo », »Gbagbawans » ont confirmé sa puissance créatrice chaque weekend au bar étoile,son fief festif en « Live And Direct ».Notons surtout que avec Gnaoré JimmY le « Live » n’avait pas de secret!
-Nous nous souvenons encore de son invitation spontanée,sur un plateau de la radio d’état ivoirienne-radio côté d’ivoire en 1991,du Groupe Zouglou estudiantin,premier succès commercial du Zouglou « les Parents du campus »,au bar étoile!Le dialogue culturel « Zouglou-Polihet » Historique en Juin 1991, au bar étoile du quartier populaire de Yopougon, dans la capitale économique ivoirienne,Abidjan,a tenu ses promesses ce weekend-là.
Au final,la mort de l’artiste authentique Gnaoré JimmY à 38 ans, le 19 Août 1996, a été vécu comme une tragédie par tous ceux qui l’adulaient du sud de la Côte d’ivoire au nord ivoirien.Comme quoi,les bonnes choses sont éphémères…