Tribute-Showbusiness-CI:Justin Stanislas le Crooner,il Ya 2 Ans déjà!

449633270_2213620095654933_684301025142943528_n

-« Un Tribute de la Rédaction ».(Photo):Justin Stanislas,2 ans déjà!

-Justin Stanislas,artiste ivoirien prolixe s’en est allé le 1er Juillet 2022 mais cette grosse perte de la musique ivoirienne continue de nous tarauder.Il avait initié une forme « d’Original Blues » qui ne disait pas son nom au début des années 70,fort de son tube intitulé « Gnian Yohou » produit par un antillais et sorti aux Antilles en 1972.

-Au niveau du fond,Justin Stanislas a fait preuve d’ingéniosité,dans une inspiration féconde et fécondante,en s’évadant musicalement dans l’au delà chantant « Babouo  » ou « Gazoa » continuellement.Dans son approche singulière,il croyait certainement aux forces de l’esprit, en flirtant avec les esprits des ancêtres.Mieux,pour lui,les morts ne sont pas morts,ils nous visitent via l’âme.En définitive,durant sa longue carrière musicale,Justin Stanislas a chanté les morts,la perte d’un être cher dans une dynamique prémonitoire:Son premier opus « Gnian Yohou » en 1972 est sans aucun le paradigme de l’hymne à une mère partie prématurement dans un voyage spirituel sans retour…Dans l’hommage à Ernesto Djédjé, artiste ivoirien authentique,roi du « Ziglibithy »,il pleure avec ses tripes la perte d’un frère avec lequel il s’engouffre dans l’aventure parisienne,sous le soleil des indépendances qui a brillé en Afrique, au début des années 60.

-Au niveau de la forme,l’on retiendra surtout la langueur voire le spleen que Le Crooner distille et partage dans ses œuvres musicales via un poids des mots sans précédent:En définitive,Il a surtout consolidé dans un ésotérisme la thèse selon laquelle la musique « bhété » du centre-ouest ivoirien rime avec Littérature.

-Adieu le Crooner,Tonton Jr!