-(« Analyse détaillée de fond »)-« Par Yves T Bouazo ».(contact-mail: »ytapaybouazo@gmail.com »)-(photo°:YVES T BOUAZO)
-Dans la « 2ème partie », nous avons soutenu sans bavures la thèse selon laquelle, la musique populaire urbaine ivoirienne « Zouglou » est la création de la (Fesci)(fédération estudiantine et scolaire ivoirienne) créée par Ahipeaud Martial(sécrétaire général, actuellement professeur à l’université de Bouaké,(2ème ville imoprtante ivoirienne), « Mampo Gérard »,(résident à Londres), feu « Charles Groguguhé » pour ne citer que ces leaders), dont le fief est la cité universitaire du quartier populaire de « Yopougon », quartier populaire de la capitale économique ivoirienne (Abidjan) (années 1990-1991)(acuel BAE)!
-Ainsi, dans la musique Zouglou, la (FESCI) trouve stratégiquement un artifice musical à son activisme estudiantin!Le tour est joué et les foules estudiantines sont la cible communicative des (« fescistes »)(sympathisants de la fesci), à l’époque des faits, via des meetings qui sont des endroits de prédilection pour leur exutoire en matière de rhétorique publique:Mieux, tout ce scénario nous rappelle les (« sophistes ») de la grèce antique, berceau de la démocratie contemporaine!
-Notons au passage que le noyau du premier groupe « Zouglou » avait un dénominateur commun:C’était une bande de (« fêtards »)(ambianceurs dans le jargon ivoirien) qui jouissaient d’une vision épicurienne de la vie estudiantine, sur le campus universitaire de « Yopougon! Fort de cette réalité, ils ne pouvaient pas s’empêcher de casser la baraque les weekends autour d’un verre en (« bôcôlisant ») (« en levant le coude dans le code lexical « Zouglou »), mais ironie du sort , ils étaient conscients des conditions de précarité de la grande majorité des étudiants qui tiraient le diable par la queue sur le campus universitaire de Yopougon!C’était aussi une forme de thérapie curative pour faire voler en éclats le (« spleen ») estudiantin et demeurer positif , de bonne humeur.Mieux, ils intériorisaient ainsi la philosophie naissante du « Zouglou », à savoir demeurer optimiste et garder l’espoir ,malgré les vicissitudes de la vie estudiantine!
-Sur le plan social,la crise économique ivoirienne des années (90-91) est passée par là!Ils ont payé le lourd tribut des ajustements structurels du fonds monétaire international sans état d’âme en Côte d’ivoire, via le plan d’austérité économique dénommé (« plan « Allassane Ouattara »),(premier ministre ivoirien, à l’époque des faits soutenu par « Laurent Gbagbo », leader de l’opposition ivoirienne avec le « front populaire ivoirien », (principal parti d’opposition), à l’époque des faits!
-Résultat: baisse drastique du budget de l’éducation nationale ivoirienne, le plus important en Afrique noire subsaharienne!(43%) du budget de fonctionnement sous l’ère « Houphouet »depuis 1960).
-Au final, la grande trouvaille qui a valeur d’inspiration et de puissance créatrice étayée par une gestuelle aux relents humoristiques, est couronnée par une posture en direction du ciel, ce qui traduit une foi inébranlable au tout puissant (Dieu)!Mieux, une sorte de projection dans l’absolu dans cet enfer estudiantin qui ne dit pas son nom…
-Le décor est planté et les pièces du puzzle aussi.Ils affublent cette nouvelle gestuelle de (« Zouglou ») par allusion à la périphrase tirée du terroir (« Akan baoulé ») ivoirien du centre ivoirien:(« ô ti zouglou ») signifie « rassemblés comme des ordures » en « baoulé » de Côte d’ivoire!Et comme il fallait s’attendre, le « Zouglou » via son message engagé et ses textes directs commencent à gagner toutes les cités universitaires d’Abidjan en (1990-91):Si le « Zouglou » m’était conté avec le premier succès commercial « zouglou », (« les Parents du campus »)(500. 000 ventes) en (3) mois, fort du tube « gboglo koffi » -lead singer « Bilé Didier »!
-(« EXTRAIT DE MON DEUXIEME OUVRAGE QUI PARAITRA AUX « EDITONS MARY BRO FOUNDATION A LONDRES-UK)en (2022), après la Guerre des médias prévue pour (« Avril-Mai 2021 »).