« Pḧoto »:L’artiste ivoirienne,Julie Faé(…)-Julie Faé est une artiste atypique, ressortissante du grand ouest ivoirien qui a décidé de mettre l’humanitaire au service de la musique internationale,en ayant deux cordes à son arc:Elle est engagée dans la vie associative,après avoir fait une pause dans sa carrière musicale depuis plus d’une décennie.Sœur de l’actuel entraîneur de l’équipe nationale ivoirienne de football Emerse Faé,elle signe son « come back » dans le showbusiness,avec à l’avenant la dédicace de son nouvel opus intitulé « Guédohou » littéralement(la belle-mère) en langue « Wê » du grand ouest ivoirien.
-« De l’humanitaire au service de la musique internationale »!
-Nous l’avons rencontrée récemment dans son fief de la ville de Tremblay,près de Paris.Bref entretien!
-1-« Médias Miroir »:Pourquoi cette longue pause dans votre carrière musicale?
-« JF »:Il me fallait un recul mérité car j’étais au four et au moulin depuis plus d’une décennie.Ce n’était pas une sinécure.Pour s’engager dans la vie associative notamment dans l’humanitaire il faut le faire dans une dynamique de proximité,en étant en permanence au service des populations défavorisées des pays du sud.Je suis donc une femme engagée qui veut donner de l’espérance à la gente féminine victime de violences et de viols en Côte d’ivoire.L’autonomisation des femmes ivoiriennes est aussi notre cheval de bataille depuis des lustres.
-2-Médias Miroir »:Musicalement,avez-vous une spécificité?
-JF »:Je suis à la base danseuse de formation car j’ai évolué en Côte d’Ivoire dans des groupes ivoiriens de danse de notoriété comme le « Mona club »,par conséquent la scène est mon univers.
-3-« Médias Miroir »:Pouvez-vous nous parler de votre discographie?
-« JF »:Mon dernier single est sorti en 2017 et a une dénotation spirituelle.Il s’intitule « Je te louerai », en faisant une allusion au Dieu tout puissant.Le 19 octobre prochain,je signe mon grand retour dans les arcanes du Showbusiness, fort de mon nouveau Maxi single « Guédohou » littéralement « la belle-mère ».
-4-« Médias Miroir »:De quoi parle le titre phare « Guédohou »?
-« JF »:Dans ce titre phare,mon enjeu explicite est de tirer à boulets rouges sur les belles-mères qui sont des cancers aux rumeurs résiduelles surtout concernant la vie nuptiale de leur progéniture.La belle-mère ne doit pas tirer les ficelles dans un couple car c’est une réalité factuelle dans nos sociétés africaines urbaines,où les couples battent parfois de l’aile à cause de ces belles-mères ombrageuses…
-5-« Médias Miroir »:Avez-vous un challenge majeur à relever?
-« JF »:Je veux désormais donner une dimension internationale à ma carrière musicale et cela passe nécéssairement par la capitale économique ivoirienne,Abidjan,carrefour du Showbusiness depuis les années 80.Dans cette dynamique,je compte écumer des salles à Abidjan et consolider la promotion,après ma dédicace parisienne le 19 octobre.Je suis aussi désormais consciente du fait qu’aujourd’hui le talent seul ne suffit plus donc il faut s’entourer d’une équipe dynamique et professionnelle.
-6-« Médias Miroir »:Vous êtes la sœur d’Emerse Faé » le coach adulé des éléphants de Côte d’ivoire,l’équipe nationale ivoirienne de football victorieuse à la CAN 2024.Est-ce que votre frère fera acte de présence à votre dédicace le 19 Octobre au 11 Rue Maximillien Robespierre à Noisy le sec près de Paris pour vous soutenir?
-« JF »:Je l’ai convié donc tout dépendra de son agenda.Mais j’ai déjà eu la confirmation effective de notre frère aîné Désiré Faé pour ma dédicace.
-7-« Médias Miroir »:Votre dernier message!
-« JF »:Je convie toute la diaspora africaine et tous les européens philanthropes car la dédicace du 19 Octobre est au service de l’humanitaire.Sur chaque billet d’entrée acheté, »5 euros » seront reversés à L’ONG ECPCI,dans le but de venir en aide aux femmes victimes de violences et de viols en Côte d’ivoire.Merci infiniment au staff de Médias Miroir pour votre disponibilité en matière de communication d’envergure concernant les artistes et les associations.
-Propos recueillis par Yves T Bouazo à Tremblay près de Paris.