-(« ANALYSE »)-« PAR FERNAND DEDEH »-(« TIRONS LES LEçONS DE LHISTOIRE RECENTE DE LA CÔTE DIVOIRE »!(Photo):(« FERNAND DEDEH »,Journaliste ivoirien émérite).
-Je reviens, je reprends bientôt service pour mes analyses de fond inhérentes à la conflictualité socio-politique ivoirienne, encore quelques jours le temps d’émerger totalement.Le temps aussi de comprendre franchement ce qui se passe sous « l’adoland »!Un pays « se disant de fraternité » mais qui perd toutes les notions de patience, d’équilibre, d’écoute mutuelle, de dialogue.Un pays devenu une prison à ciel ouvert qui ne dit pas son nom.Les habitants sont pris en tenailles entre les tensions politiques et la circulation du virus à « corona ».Ils ne peuvent pas aller à l’intérieur du pays, notamment dans les provinces ivoiriennes pour échapper à l’étouffement de la métropole ivoirienne, « Abidjan », capitale économique.Ils ne savent pas à quel moment les routes seront barrées, coupées.Ils ne peuvent pas quitter le pays.Le « covid-19 » impose des mesures draconiennes de voyage.
-Depuis le « 31 Juilet » dernier, les tensions politiques étaient perceptibles.Elles sont désormais palpables!
-(« Face à Face Pouvoir ivoirien et Opposition ivoirienne unie désormais »)!
Le pouvoir ivoirien et l’opposition unie sont dans un vrai dialogue de sourds, chacun montrant ses muscles, chacun organisant sa défense en ligne.Chacun a raison, personne n’a tort, le pays bascule…
-Pourquoi tant d’arrogance, d’orgeuil de part et d’autre.Pourquoi cette incapacité pour des gens qui sont obligés de vivre sur un même espace, à l’intérieur des mêmes frontières, de tirer le frein à main.Pourquoi personne ne tire les leçons de l’histoire récente du pays?Qui dans ce pays est amnésique, seulement focus sur ses petits intérêts immédiats et ignore le futur du pays?Voulons-nous vivre comme des lions et mourir comme des moutons?
-J’ai beaucoup écouté.J’ai beaucoup échangé avec les camps , les acteurs politiques, les acteurs sociaux, les opérateurs économiques, les hommes de sport.
-La clé de l’appaisement est dans la main du chef de l’état ivoirien, « Allassane Ouattra » voire dans son boubou, c’est à lui de démarrer le moteur du dialogue.C’est lui qui a tout à perdre ou tout à gagner en foncton du repère qu’il choisit.