-(« Par Fernand Dedeh »),Journaliste émérite depuis « Abidjan » en « Côte d’ivoire ».(« la conclusion » dans le dernier paragraphe est de la « Rédaction » (« Médias Miroi »r).
-Tout ce que je ne souhaitais pas, l’intervention de la comunauté internationale dans le réglement des dissensions entre ivoiriens. »L’Onu » a mis pied à « Abidjan » en « Côte d’ivoire ».Elle est à l’abordage.Et quand elle commence, elle finit par s’installer…L’incapacité de la classe politique nationale ivoirienne à s’asseoir au tour d’une table, fait courir les amis de la communauté internationale à « Abidjan ».
-La communauté internationale conseille la conciliation et le dialogue.Elle a rencontré le chef de l’état ivoirien « Allassane Ouattara » qui s’est montré plutôt inflexible, selon des informations concordantes!Mieux, avec les administrations en charge de l’organisation des élections, « L’ONU » a demandé des informations sur la liste électorale et l’impact des commissions électorales locales.Notons que les partis de l’opposition ont refusé de participer aux élections dans les commissions électorales locales, ils vont plus loin en demandant la dissolution de la commission électorale dite indépendante et du conseil constitutionnel.
-Au final, des gestes d’apaisement ont été conseillés, notamment l’élargissement des prisoniers.Je sens la colère diffuse, un bras de fer préjudiciable à l’équilibre de la nation, le pouvoir qui n’entend pas céder aux exigences de l’opposition et garder le regard fixé sur le « 31 octobre » prochain!L’opposition ne prépare pas le « 31 octobre » mais l’après « 31 octobre », deux blocs face à face!
-Je cherche le grand mésdiateur de la république,je cherche la chambre des rois et des chefs coutumiers de Côte d’ivoire, je cherche les organisations de la société civile ivoirienne, je cherche les sages du pays…
-J’ai posé cette question de fond aux intellectuels ivoiriens:qu’est-ce-qui oppose l’opposition et le pouvoir ivoirien?Dans leur approche commune, ce qui les oppose fondamentalement, c’est le partage du gâteau ivoirien, quand les parts des uns et des autres ont commencé à dépasser le partage équitable entre chefs et notables, les problèmes ont commencé!Il est clair qu’aucun d’eux n’est dans la poursuite d’une vision ou l’ambition de créer un (« legacy »).Comme à chaque fois, on va épuiser toutes les options et venir enfin s’asseoir autour de la table!
-Vous avez bien noté la belle image que les jeunes cadres ivoiriens ont de la classe politique ivoirienne, les (« ZOUGLOUS ») disent ceci:(« Nous sommes morts dans le film »)!
-(« Depuis la genèse de ce bras de fer politique, rien n’a été encore dit sur le projet de société novateur des différents camps politiques, dans une Côte d’ivoire qui continue de se vider de sa jeunesse dynamique pour mourir dans la méditerranée à bord de d’embarcations de fortune, n’ayant plus de perspectives d’avenir, dans l’un des pays les plus riches d’afrique noire subsaharienne!La croissance économique ivoirienne exponentielle version (Ado) vantée sur tous les toits, n’ayant pas été inclusive , demeure toujours un ravalement de façade, quand les masses populaires ivoiriennes continuent toujours de tirer le diable par la queue:Un seuil de pauvreté de (47%) et entre (70 et 80%) de chômage de la population juvénile, selon des sources fiables respectives de « L’onu » et de la « BAD »(banque africaine du développement), un tableau noir qui en dit long sur le calvaire des ivoiriens depuis (2011)…