-Editorial de Anne-cécile Robert(1ère Partie),Journaliste émérite-DP de l’organe de presse français de notoriété « le monde diplomatique » et présidente de L’UPF(union internationale de la presse internationale francophone).
Chaque année,autour du 20 Mars,s’organise une journée consacrée à la langue française et à la francophonie.Partout dans le monde,les pouvoirs publics,le monde associatif et, bien sûr,l’organisation internationale de la Francophonie proposent des conférences,des événements culturels et toutes sortes d’animation permettant à chacun de célébrer comme il se doit notre belle langue.L’union de la presse francophone et ses sections nationales en France et partout dans le monde,se mobilisent en participant à des débats,en publiant des articles et en animant des émissions de radio et de télévision.
Mais ce vaste mouvement passe généralement inaperçu en France comme si la francophonie n’y était pas un vrai sujet.Pourtant des études indiquent la dégradation de la langue pratiquée au pays de Molière.55% des français maîtrisent entre 5000 et 6000 mots,10% ne s’exprimeraient qu’avec 400 à 500 mots,selon le rapport remis au ministère au ministère français de l’éducation nationale par le linguiste Alain Bertolila.Le politiste Christian Calvé s’inquiète du rétrécissement du champ lexical et d’un appauvrissement de la langue.Selon lui,il ne s’agit pas seulement de la diminution du vocabulaire utilisé mais aussi des subtilités de la langue qui permettent d’élaborer et de formuler une pensée complexe.