Dossier spécial: La Ville ivoirienne Daloa renait de ses cendres musicalement !

Chez moi

-« Photo »: L’autoroute 200 de la ville de Daloa , 3ème ville importante ivoirienne. « De notre Correspondante permanente Sahoua Brizéboua depuis Daloa.(…)- La ville de Daloa,3ème ville importante ivoirienne située dans le centre- ouest ivoirien ( haut sassandra) est la matrice de la culture musicale ivoirienne d’expression traditionnelle depuis des décennies.Mieux c’est une plantation d’artistes talentueux qui ont marqué l’histoire musicale ivoirienne d’une empreinte indélébile: Amédée Pierre avec son orchestre « l’ivoiro star » qui a écumé pendant des décennies son Bar dancing » le Dopé désert » dans le quartier populaire de Treicheville.C’est à Daloa, lors des festivités de l’indépendance ivoirienne délocalisées le 7 Août 1967 qu’il a composé l’un de ses tubes cultes intitulé « Thérése Houphouet » en hommage au couple présidentiel ivoirien, à l’époque des faits.Ernesto Djédjé le maestro de la musique ivoirienne, king du Ziglibithy est le premier artiste ivoirien à avoir eu un succès panafricain dans les années 70-80 : Nigéria, Cameroun, Libéria, Mali, Guinée pour ne citer que ces pays africains: La liste est longue et non exhaustive! Notons que Ernesto Djédjé, roi du Ziglibithy a fait ses premiers pas en musique à Daloa au sein de l’orchestre les antilopes de Daloa au début des années 60.
Le 12 Avril dernier, la dynamique structure dans l’événémentiel « Kaolin&co » du big boss Koré Blai Arcadus, a renoué avec les spectacles haut en couleur dans une ville culturelle longtemps marginalisée par les organisateurs de spectacles en Côte d’ivoire.Une renaissance culturelle musicale en 2025 qui a connu son apothèose, lors de la clôture du Festival des Musiques urbaines d’Anoumabo(FEMUA) le 20 Avril au stade municipal de la ville qui a refusé du monde. »Daloa is back » en Musique qui adoucit les moeurs en éveillant aussi les consciences. »No show, no business »!Showbusiness!Let’s go!