(« AU SERVICE DU CONGO BRAZZAVILLE »): »LES RAPPORTS DE « SASSOU » AVEC « LA FRANCE!

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-« Par la Rédaction »-(photo): »de la droite vers la gauche: »YVES T BOUAZO », « Cristian Vabé », « le général N’gouélondelé », le « consul de l’ambassade du sénégal à Paris », « l’ancien maire de la ville de « Brazzaville » des années (70) à l’hôtel « Mariot sur les champs élysées à PARIS.
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-Dans son ouvrage-mémoire(« questions-réponse ») publié aux éditions « Harmattan » à « Paris » intitulé Au « service du Congo-brazzaville », « Emmanuel N’gouélondelé Mongo » revient sur les rapports de « Sassou N’guesso » avec l’ex puissance coloniale!Ceci peut nous donner des pistes sur sa longevité au pouvoir au « Congo-Brazzaville »(36 ans), au nom d’un clientélisme bien orienté qui ne dit pas son nom…Notons que « Sassou » accède pour la première fois au pouvoir en (1979) quitte le pouvoir en (1992), après des élections démocratiques disputées!Puis revient au pouvoir avec l’aide militaire logistique de son ami de longue date, le dernier des gaullistes français « feu Jacques Chirac » en (1996-97), fort d’une guerre fratricide inédite avec son lot de morts…

-le président « Dénis Sassou N’guesso » prend donc le pouvoir en (1979) et réserve son premier voyage à la France au lieu d’aller dans un pays de l’est, comme l’auraient voulu les slogans de l’époque qui voulaient trancher avec la ligne révisionniste, droitière et liquidationniste…

-(« NGM »):En réalité quand « Dénis Sasou N’guesso » prend le pouvoir en (1979), les cadres de l’union de la jeunesse socialiste congolaise, suite à un débat houleux, souhaitent qu’il effectue sa première sortie vers « L’URSSS ».Informé, je vais le voir à ‘MPILA », en ma qualité de chef des services spéciaux pour lui exprimer mon opposition à ce voyage parce qu’avec les retards de salaires et les autres problèmes économiques pouvant entraîner des conséquences graves, ce serait une erreur de ne pas commencer par la France.Il fallait être réaliste.Je lui dis qu’il serait taxé de valet de l’impérialisme mais c’était mieux que de commencer par « L’URSSS ».Une première sortie vers L’Europe de l’est nous aurait entrainés vers de turbulences économiques certaines.
-L’URSS pouvait nous donner des armes mais pas nous apporter de l’aide financière dont nous avions besoin.Depuis (1972), un président congolais n’était pas allé en France.Peu de temps après notre voyage en France,les retards de salaires s’atténuèrent.De (1980 à 1982), le « Congo-brazaville » avait un ballon d’oxygène.

-(« Etait-ce la fin d’une époque?Peut-on dire que là que le « SASSOU N’GUESSO » progressiste avait vécu et que l’heure était au pargmatisme?

-(« NEM »):L’heure était au réalisme politique que vous appelez aujourdhui (« Realpolitik »), mais « Sassou » était resté progressiste.Il était u homme de gauche, quelque soit soit le qualitatif qu’on peut donner à cette gauche.Le « Dénis Sassou N’GUESSO » de cette époque n’avait rien à voir avec la bourgeoisie ni avec l’accumulation des biens.

-(« Malencontreusement (36 ans) plus tard, « SASSOU NGUESSO » est toujours au pouvoir à « Brazzaville!Pis son parti le parti du travail congolais vient de nouveau de proposer sa candidature aux prochaines présidentielles congolaises de (2021)! »SASSOU » sera-t-il rattrapé par l’usure et l’ivresse du pouvoir?Voilà élucidée la vraie problématique de fond » au « Congo- brazzaville »!