-« Par Yves T Bouazo »-Directeur de la publication et de la rédaction. »Photo »:L’artiste Ernesto Djédjé en compagnie de son oncle paternel(sénégalais d’origine wôlof) au Sénégal au début des années 70.
Pour évoquer le nom de Loué Ernest Djédjé, nous avons décidé d’utiliser la méthodologie anglo-saxonne « Back to front »:Arraché prématurément à l’affection des mélomanes ivoiriens et africains le 9 Juin 1983, Ernesto Djédjé demeure plus populaire à l’international en 2023, notamment en Amérique du sud, où a été déportée contre son grè une diaspora africaine, pendant 4 siècles d’esclavage, qui ont piétiné la dignité du peuple noir!
Notons qu’en Colombie, les tubes d’Ernesto Djédjé faisaient déjà un carton dans les années 80 car quelques aventuriers ou touristes saisonniers américains du sud, qui faisaient une escale à Paris, avaient ramené des « 33 tours » du Maestro « Ernesto Djédjé » dans cette partie sud des amériques!Mieux, selon nos informations recoupées, le tube culte « Ziglibitiens » sorti en 1978, avait atteint le pinacle des hits en Amérique du sud, à l’époque des faits!
Au Cameroun, notamment dans la capitale Youndé, le dernier show-live d’ernesto djédjé en 1982, reste toujours gravé dans le marbre:L’artiste Jhon Yalley qui était son chorégraphe, à l’époque des faits, nous confirme que c’est de loin le meilleur concert époustouflant du « Gnoantré national » dans le pays « Béti » camerounais, convié par l’union des avocats de Yaoundé!
Au final, un artiste ne meurt jamais car ses oeuvres intemporelles continuent de l’immortaliser.Ernesto Djédjé a posé les jalons de cette négritude musicale au début des années 70, surtout en se dressant farouchement contre la « Congolisation »(néologisme) de la musique ivoirienne,au début des années 70.